Une enquête auprès d’un millier d’enseignants le révèle: l’un des principaux freins à l’éducation à l’environnement à l’école est de se sentir isolé, de porter seul les projets. Ce nouveau numéro de Symbioses est donc parti à la découverte des ingrédients de la coopération, auprès d’éducateurs et de citoyens qui en ont fait un mode de vie et de pédagogie. Au sommaire: une école qui pratique la pédagogie de la coopération avec ses élèves, des astuces d’animateurs en éducation à l’environnement, les tendances de la conso collaborative, une formation aux jeux coopératifs… Au delà des réflexions, reportages et pistes méthodologiques, le magazine propose des outils pédagogiques et des bonnes adresses pour passer à l’action.
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Alors que la thématique de la coopération a été choisie pour ce numéro de Symbioses, je ne peux m’empêcher de faire le lien avec le titre de notre magazine favori ! Symbioses, au pluriel. Le choix de ce nom n’était pas anodin lors de son lancement, en 1990. Il invitait aux collaborations entre les mondes des enseignants, des associations, des institutions et des éducateurs en général, au service de l’éducation à l’environnement. Pari tenu !
Docteur en philosophie, Benoît Dubreuil est l’auteur de « Human Evolution and the Origins of Hierarchies »1. Pour lui, la coopération est inscrite dans notre évolution. Interview.
Les enseignants le disent1 : l’un des principaux obstacles à la mise en place de projets d’éducation à l’environnement à l’école est le fait de devoir le porter seul. Comment insuffler la collaboration et, plus loin encore, la coopération entre enseignants ? Discussion avec Christophe Vermonden, conseiller pédagogique dans l’enseignement fondamental.
Isabelle Peloux est directrice et enseignante à l’école du Colibri (France). Au quotidien, elle pratique la pédagogie de la coopération avec ses élèves. Elle la transmet aussi, via des formations pour enseignants et animateurs. Interview mêlant coopération et environnement, rencontre avec soi et avec l’autre, sens et apprentissages, émulation plutôt que compétition.
Ainsi que : L'école du Colibri
Ainsi que : « La coopération, un moyen cohérent pour vivre la nature », « Le collectif, c’est notre ADN » et « Tous les acteurs de l’école autour de la table »
A l’école fondamentale Saint-Pierre, on cultive l’estime de soi, via la collaboration entre élèves et entre enseignants. Se faufilant dans la pédagogie et l’organisation même de l’école, la collaboration se cultive aussi à « la plaine », un espace verdoyant qui accueille animaux de la ferme et potagers didactique. Découverte.
Le collectif Tous Dehors rassemble des animateurs, enseignants, conseiller pédagogique voulant promouvoir les pratiques éducatives dans la nature. Leurs modes d'action : constructions collectives et actions concrètes !
Une formation de 4 jours pour devenir « animateur à la coopération par le jeu ». De quoi découvrir quelques principes fondamentaux et tester des outils d'animation originaux. Un voyage en 7 étapes.
De New York à Paris, les supermarchés coopératifs émergent ça et là. En Belgique aussi, des citoyens s’unissent pour un accès à une alimentation saine et locale, à des prix abordables. Ces coopérateurs sont à la fois clients et parties prenantes dans la gestion et l’organisation de leur magasin. Détour du côté de Marchienne-au-Pont, chez Coopéco.
Partager sa voiture, sa maison, ses bouquins, ses outils… et profiter de ceux des autres. De plus en plus de sites web et d’initiatives locales nous permettent désormais de troquer la possession contre l’usage et l’expérience.
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