Environnement & social : vers une alliance éducative ?
« Pourquoi et comment faire de l’Education relative à l’Environnement (ErE) pour, par et avec des personnes en situation de précarité ? ». C’est à cette question que tente de répondre le nouveau dossier du magazine Symbioses. Il vous emmène à la rencontre de travailleurs sociaux, d’enseignants et d’animateurs qui utilisent très concrètement l’environnement - qu’il soit nature, potager, énergie, éco-consommation - comme levier de développement personnel et de progrès social. Une question d’actualité puisqu’en Belgique une personne sur sept vit sous le seuil de pauvreté.
Au-delà des reportages sur le terrain et d’un profond travail d’analyse, ce dossier propose une recension d’outils pédagogiques et d’adresses utiles aux professionnels de l’éducation et de l’action sociale.
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Pourquoi et comment adapter nos pratiques d’Education relative à l’Environnement (ErE) avec des personnes en situation de précarité ? Une question que se posent de plus en plus de travailleurs sociaux et d’acteurs de l’ErE. Pistes de réponse.
Vous avez mené un projet environnemental avec des personnes en situation de précarité et vous êtes amené à le faire connaître lors d’un colloque ou d’une journée d’échange. Plutôt que de parler « sur » les participants et ce que cela leur a apporté, si vous leur donniez la parole ? Dans ce cas, comment faire pour ne pas les mettre dans une position de « bêtes curieuses » ou pour ne pas que « ça dérape » ? Quelques conseils pratiques aux animateurs et porteurs de projets.
Depuis 10 ans, le bucolique Domaine de Mozet fait découvrir la nature à des groupes défavorisés. Du centre pour demandeurs d’asile à la maison d’accueil, de la bibliothèque de rue à l’école en discrimination positive. Ensemble, ils se mettent en projet pendant deux ans. Immersion, action, émotion.
La Maison de Quartier La Rochelle a mis en place un jardin par, pour et avec des personnes en grande précarité. Ici, on ne parle pas de « bénéficiaires » mais de « coopérateurs-jardiniers». Une façon de se nourrir à moindre prix et de développer le pouvoir d’agir.
L’asbl Empreintes organise des groupes Eco Watchers avec des personnes en situation de précarité énergétique. Le programme repose sur trois fondamentaux : chacun est expert de sa vie, la débrouille est créatrice, et le groupe a une force de changement.
Des citoyens se rencontrent tous les mois pour aborder ensemble différents thèmes liés à la consommation : son accès, ses excès, ses alternatives. A l’initiative des Equipes Populaires et de CPAS, les Ateliers Conso aident à sortir de l’endettement pour entrer dans l’émancipation individuelle et collective.
Contexte socio-économique morose, marché de l’emploi saturé ou peu adapté… Pas évident pour la jeunesse de s’accomplir pleinement dans la société actuelle. Heureusement, certains espaces valorisent les jeunes. A la MJ Antistatic, à Tubize, les jeunes participent, expérimentent, montent leurs projets. Avec un penchant non dissimulé pour l’éco-citoyenneté.
Certaines écoles sont classées « écoles à encadrement différencié », parce que la majorité de leur population scolaire est socio-économiquement précarisée. C’est le cas de l’école primaire Saint-Lambert 2 à Herstal. Là-bas, de nombreux projets d’éducation à l’environnement sont mis en place : tri des déchets, collation saine, énergie, mobilité… Claire Piette, directrice de l’école, en parle.
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